Description

Dans Cautiva dorada, J. Hanter poursuit son exploration sensible de la féminité et de l’intériorité à travers une composition à la fois puissante et poétique. Le portrait d’une femme, de profil, les yeux clos et le visage apaisé, occupe toute la verticalité de la toile. Sa chevelure sombre, fluide et légèrement tourmentée, devient le support d’un ornement somptueux, fait de motifs dorés stylisés évoquant à la fois des feuilles, des cellules, des empreintes génétiques ou des parures végétales.

Ces tracés à l’acrylique dorée, d’une précision ornementale presque calligraphique, s’entrelacent dans les cheveux comme une cage précieuse, à la fois captivante et protectrice. Ils semblent retenir, comme en suspens, la pensée ou la mémoire de la figure représentée, tout en soulignant son mystère.

L’arrière-plan, dans des tons chauds et veloutés, fait ressortir la délicatesse du visage, traité à l’huile avec un modelé doux et une palette subtile. L’ensemble dégage une impression de silence intérieur, d’abandon, de captivité choisie.

Avec Cautiva dorada, J. Hanter interroge le lien entre ornement et identité, entre contrainte et beauté. L’œuvre évoque une dualité entre l’enfermement symbolique et la richesse intérieure, suggérant que certaines prisons sont faites d’or, mais aussi de rêve.